25 septembre 2009
Les marches tièdes
Elle était venue sur les marches tièdes de l’église et s’était assise.
Son joli visage était incliné un peu de côté ;
Ses mains assemblées étaient endormies au creux de sa jupe ;
Et elle croisait ses jambes dorées devant elle, l’un des pieds nu pointant vers le ciel.
J’ai du frôler ce pied pour passer et je l’ai vue.
Sa taille me donnait envie d’être face à elle dans ces danses où l’on est accolé et où il faut qu’on se colle plus qu’on n’oserait.
La ligne de son épaule me donnait envie de l’envelopper dans un tendre châle.
Mais le désir me vint de regarder sa bouche et ce fut le départ de tout.
Mais le besoin me vint de rencontrer ses yeux et ce fut la cause de tout.
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